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Santé Uvira: 1530 cas de MPox dont 7 décès rapportés. Le Dr Panzu NIMI insiste sur le respect des mesures barrières (Interview)

Mille cinq cent trente cas de Monkeypox ont été rapportés sur toute l’étendue de la zone de Santé d’Uvira depuis la notification du premier cas le 02 mai 2024 à ce 18 décembre de l’année en cours. Le médecin chef de zone de santé d’Uvira qui livre ces chiffres à la rédaction de la Radio Notre Dame de Tanganyika précise que parmi ces cas figurent sept décès.

Au cours d’un entretien à son bureau, docteur Panzu NIMI dit avoir observé une légère diminution de cas ces deux dernières semaines par rapport à d’autres. Il félicite par ailleurs la population du milieu qui a compris et met en application les mesures de prévention face à cette maladie caractérisée par la fièvre brutale et des éruptions cutanées visibles sur toutes les parties du corps humain y compris les organes intimes.

«Les informations essentielles à retenir font état d’une légère régression des cas de Monkeypox même si l’épidémie est encore parmi nous. Cette régression des cas a été constaté à partir de deux dernières semaines épidémiologiques, donc la semaine quarante-neuf et la semaine cinquante. Le nombre de décès jusque-là depuis le début de l’épidémie dans notre zone est de 7 sur plus de 1530 cas déjà enregistrés. Nous saluons donc l’implication de la population dans le combat contre cette maladie dans notre zone» a-t-il dit

Le médecin chef de zone de santé précise que plus de huit mille personnes ont été vaccinées contre le Mpox pendant la première phase de la campagne de vaccination contre cette épidémie lancée en octobre dernier. Ces dernières seront également concernées par la deuxième phase qui doit nécessairement avoir lieu au plus tard la semaine prochaine  

«Par rapport à la campagne de vaccination phase 1, il est à noter que nous l’avons fait en deux temps. Il y a d’abord le premier passage qui avait pris du 10 au 19 octobre où nous avons vacciné plus de sept mille personnes, puis le deuxième passage allant du 24 au 26 novembre mille personnes avaient été vaccinées. Alors il est prévu qu’il ait une autre campagne Mpox sauf que le programme claire n’est pas encore défini mais elle peut avoir lieu soit fin cette semaine ou début semaine prochaine. Cette deuxième phase va concerner toutes les personnes qui ont reçu une seule dose au cours de la récente campagne de vaccination et les cas contacts qui n’ont pas encore fait 21 jours» renseigne-t-il

Dr Panzu Nimi insiste sur le respect des mesures préventives pour limiter la propagation de ce virus et demande à la population de référer à l’hôpital général de référence d’Uvira, toute personne qui présente les signes de cette maladie.

«Etant donné que la zone de santé d’Uvira est une zone à forte densité, une densité de 315 habitants par km², donc les risque que courent ceux qui sont dans les sites des déplacés ou des camps de transit des refugiés sont les mêmes types de risques que courent ceux qui sont dans les ménages. Et donc les grandes mesures à respecter sont simples et applicables.  C’est entre autres installation des dispositifs de lavages des mains par chaque ménage, chaque bureau de toute institution qui existe à Uvira, des églises, écoles et lavage des mains au savon liquide, éviter de se saluer en se serrant les mains et respect de port des masques pour réduire le nombre de cas ou mettre fin à cette maladie dans la zone de santé d’Uvira» ajoute Panzu Nimi.

Rappelons que grâce à l’appui de médecin sans frontière «MSF», la prise en charge des personnes atteintes de MPox est gratuite à l’hôpital général de référence d’Uvira y compris la restauration des malades.

Sifa Munyaka Angèle.

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