Des candidats aux Elections générales devenus bienfaiteurs pendant la période électorale – Point de vue d’un éditorialiste d’Uvira
Placide KEFA KARAGO ; responsable du média en ligne « Averticom » œuvrant dans la ville d’Uvira donne son point de vue vis-à-vis de ce qui se s’observe dans le chef des nombreux candidats aux élections générale n’ayant pas hésité de se transformer en bienfaiteurs au bénéfice des supposés électeurs :
On les désigne également sous les termes de « membres de l’Assemblée », « membres du Parlement » ou « parlementaires ».
Les députés de l’Assemblée nationale comme de l’Assemblée provinciale exercent 3 rôles importants: des Représentants, des contrôleurs et des législateurs. Comme représentants, les députés agissent comme intermédiaires entre les citoyens et l’administration publique.
Comme Contrôleurs, lorsqu’ils examinent les actions du gouvernement, les députés remplissent leur rôle de contrôleurs. Ce rôle consiste à s’assurer que les intérêts de la population soient bien protégés. Et enfin comme législateurs, l’activité première du député est d’étudier, d’analyser et de voter les projets de loi ou édits. Ce rôle se joue en plusieurs étapes, à l’Assemblée et en commission parlementaire. Un projet de loi deviendra une loi officielle après avoir franchi toutes les étapes.
Alors, avant et pendant la période de la campagne électorale, les candidats députés nationaux comme provinciaux doivent avoir un discours bien conçu, objectif et précis pour convaincre leur base, afin qu’ils deviennent candidats potentiels pour l’élection législative prochaine. Cependant, au lieu d’utiliser le discours réaliste pour convaincre la population, certains candidats, la plupart d’ailleurs utilisent les matériels pour acheter la conscience et la confiance des électeurs.
Sur terrain, ces genres des candidats ne parlent pas trop ou n’ont pas des messages à adresser au public, mais distribuent des biens matériels pour inciter la population à les voter massivement. Ils sont devenus donc des bienfaiteurs pendant cette période électorale.
Leur cheval de bataille est la construction des ponts, des hôpitaux, la dotation des véhicules automobiles pour le transport des malades, des défunts ou transport des cultivateurs (trices). Ils distribuent également l’argent, les tricots et chapeaux et soutiennent financièrement les démunis et personnes vulnérables.
Tout celà n’est pas un travail d’un député, et il n’est pas exclu à ce dernier de faire du bien dans la société, mais le problème réside sur la période pendant laquelle ils sont en train de faire ce bien. Ils le font pendant le processus électoral, au lieu de vivre ce comportement avec la base avant même la période électorale. Cette situation doit attirer l’attention des électeurs pour qu’ils choisissent l’homme ou la femme qu’il faut à la place qu’il faut.
Pour bien choisir un bon candidat, nous ne sommes pas censés faire confiance seulement aux bons parleurs ou à des candidats bienfaiteurs, parce que les bons parleurs ne sont pas parfois des bons faiseurs, et des bienfaiteurs ne sont pas des bons défenseurs. Mais nous devons connaître l’histoire de nos candidats, c’est-à-dire vouloir savoir leurs carrières de vie, ce qu’ils ont toujours fait dans leur vie quotidienne, leurs comportements, les habitudes et leurs mentalités.