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Uvira-Sud-Kivu: Insécurité grandissante dans le Territoire d’Uvira. La LUCHA RDC-Afrique hausse le ton.

Le mouvement citoyen LUCHA RDC-Afrique section d’Uvira dénonce les abus et violences des droits humains perpétrés dans le Territoire d’Uvira en particulier, dans l’Est du pays en général.

Dans sa déclaration du 13 mars 2024 lue au cours d’une conférence de presse tenue dans la salle Aquarius II du Diocèse d’Uvira, la LUCHA condamne  l’inaction du gouvernement Congolais face à la situation sécuritaire qui prévaut dans l’Est de la RDC, Uvira en particulier.

«La vie humaine étant sacrée, personne n’a le droit de la supprimer ou même de se donner la mort. Elle doit être protégée et respectée mais nous sommes loin de vivre cette réalité dans notre entité suite à la recrudescence de cas de justice populaire liée à l’accusation de sorcellerie. Etant un fait culturel, la non reconnaissance de la sorcellerie comme infraction par le système judiciaire en RDC reste la plus grande cause de ce phénomène. Ceci étant, nous appelons les parlementaires de la circonscription d’Uvira et ceux de la RDC en général d’introduire un projet pouvant aider à la justice de faire recours aux systèmes coutumiers pour limiter la croissance de ce phénomène» la LUCHA déclare.

Dans cette déclaration, la LUCHA alerte également sur des cas de vol à main armée et des tueries qui sont devenus monnaie courante dans le Territoire d’Uvira. Pour ce mouvement citoyen, le fait de loger les militaires dans des quartiers populaires constitue un grand danger à la population car c’est facile aux malfrats se servir de l’arme d’un militaire dans ses opérations inhumaines.

Les autorités à tous les niveaux doivent s’impliquer pour que cela soit résolu, recommande-t-il.

Rappelons que plusieurs cas d’insécurité sont rapportés dans le Territoire comme dans la ville d’Uvira. Des assassinats ciblés, vols amés, des cas de justice populaire et conflits inter et intra-communautaires font partie de ces cas d’insécurité. Les auteurs sont d’une part certains jeunes, des groupes armés et certains militaires FARDC.

Sifa Munyaka Angèle.

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