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Uvira: Grâce au programme Young women leaders for peace, des jeunes et autorités locales échangent sur la résolution 2250.

Le gouvernement Congolais doit créer et renforcer les centres d’encadrement des jeunes et lutter pour leur intégration significatif dans les instances décisionnelles, dans le souci d’apporter solution aux différents défis auxquels ils se butent dans le cadre de la consolidation de la paix. L’Etat Congolais doit aussi appuyer les initiatives entrepreneuriales des jeunes pour une paix durable à Uvira. Les organisations de paix et differentes parties prenantes avec l’appui de l’Etat Congolais doivent à leur tour renforcer des mecanismes de resolution des conflits entres differents groupes et faire la vulgarisation de l’agenda Jeunesse, Paix et Securite aupres des jeunes et autorites afin qu’ils contribuent effectivement dans la reconciliation et la consolidation de la paix dans le milieu.

Ces recommandations parmi tant d’autres ressortent dans un dialogue social dans le cadre de la delocalisation du Plan d’Action National 2250 à Uvira. C’est ce jeudi 22 février entre les jeunes issus des organisations des jeunes, du conseil de la jeunesse et les autorites locales.

Ce cadre d’échanges était organisé par le programme des jeunes filles leaders pour la paix (Young women leaders For peace) en partenariat avec Youth for Peace DRC. Atosha Ndihano Esther, représentante dedit programme de GNWP précise que l’activité vise à amener les autorités locales et les jeunes à construire des alliances pouvant garantir la prise en compte des besoins des jeunes dans la planification annuelle de l’année 2024, tant au niveau local qu’au niveau provincial, renforcer la confiance et les capacités des jeunes femmes leaders qui peuvent générer des solutions alignées sur leurs valeurs, tout en s’attaquant aux causes profondes et aux défis systémiques de paix et la sécurité en RDC.

Pour Mushubusa Cirimwami Pacifique, modérateur de la coalition provinciale Jeunesse, Paix et Sécurité ces échanges interviennent dans l’objectif de créer un espace de dialogue social continuel entre les jeunes leaders et les autorités locales afin de prendre en compte les besoins spécifiques des jeunes dans les différentes politiques locales.

Environ 50 participants dont 25 de sexe féminin ont identifié les besoins les plus prioritaires avant de définir les actions à intégrer dans le plan opérationnel annuel de leur zone.

Notons que la mise en place d’un comité mixte (jeunes et autorités locales) pour le suivi des recommandations issu de ce dialogue social a sanctionné ces échanges qui ont eu lieu dans la salle du restaurant la Gracia à Kimanga.

Sifa Munyaka Angèle

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