Santé: 3700 cas de MonkeyPox dont 25 décès notifiés dans la province du Sud-Kivu, 29 zones de santé déjà touchés. Uvira compte 513 cas
La province du Sud-Kivu a notifié jusqu’à ce 12 août 2024, 3700 cas de Monkeypox parmi lesquels 25 décès depuis la notification du premier cas le 28 septembre 2023 à Kamituga. 29 zones de santé sur 34 que compte le Sud-Kivu sont déjà touchées par cette maladie.
Statistiques révélées au cours d’une série de rencontre de communication sur la maladie de Mpox lundi 12 août 2024 organisée par Breakthrough ACTION en collaboration avec la zone de santé d’Uvira.
Selon la répartition des cas suspects et confirmés par zone de santé, Kamituga vient en première position avec 803 cas, suivi de Nyangezi avec 798 cas. Miti Murhesa occupe la troisième position avec 623, suivi de la zone de santé d’Uvira 513, Kimbi Lulenge 224 cas, Ibanda 211 cas, Kalehe 136 cas, walungu à la huitième place avec 103 cas. La Zone de santé de Kadutu occupe la neuvième position avec 101 cas, Kitutu 49 cas, bagira 25, Shabunda et Itombwe 19 cas chacune. La zone de santé de Kalonge compte 11 cas, Nyantende 9 cas, Kalole et Katana 8 par zone, Mulungu et Ruzizi 6 cas chacune, Bunyakiri et Katana 5 par zone de sante, Mubumbano, Mwenga et Nundu 3 cas chacune. Les zones de santee de Mwana, Idjwi, Fizi et Lemera ont chacune 2 cas et enfin Kaziba 1 cas.
Voici ci-dessous, le tableau avec les statistiques explicites
Pour ce qui est des tranches d’âges, les personnes dont l’âge varie entre 15 et 49 ans sont les plus affectées. En deuxième position viennent celles dont l’âge varie entre 5 et 14 ans, suivies de celles qui sont entre 12 à 59 mois, puis viennent celles de 0 à 11 mois et enfin celles qui ont 50 ans et au-delà.
Tableau
Selon Bertin Ruhambya, SBS Officer Breakthrough ACTION RDC, Sud-Kivu, 10 agents de santé ont également été affectés par cette maladie contagieuse et causée par le virus provenant des animaux rongeurs dont le singe.
De son côté, docteur Freddy SYANGOLI, point focal MPox a la division provinciale de la santé, DPS Sud-Kivu, il existe deux modes de contamination de la maladie de MPox. C’est notamment la contamination directe à travers soit le rapport sexuel avec ou sans préservatif et autres voies, et la contamination indirecte en utilisant les biens de la victime. Cette maladie se manifeste par l’apparition des éruptions cutanées, une fièvre brutale, des douleurs musculaires et ganglions.
Dr Claude Bahizire, Médecin coordinateur en charge de la communication pour la santé a la division provinciale de la santé, DPS Sud-Kivu, précise à son tour que la prise en charge médicale et alimentaire est gratuite. Il décourage la population d’Uvira à l’automédication, d’acheminer plutôt toute personne présentant ces signe aux centres de traitement pour des soins appropriés, et ceux d’Uvira à l’hôpital général de référence. Claude Bahizire appelle au respect des gestes barrières parmi lesquelles le lavage des mains pour contourner cette maladie. Des dispositifs sanitaires doivent aussi être installés dans différentes églises pour la même lutte, ajoute-t-il.
Signalons qu’au total 600 personnes issues des différentes couches de la population locale seront sensibilisées à travers des réunions de communication qu’organise Breakthrough ACTION en collaboration avec la zone de santé d’Uvira. Ces assises se tiennent dans la salle de l’hôtel Umoja, dans la ville d’Uvira, province du Sud-Kivu en RDC.
Sifa Munyaka Angèle